vendredi 6 juin 2008

Mémoire

Du temps qui imprègne les souvenirs de ces années, qui coulent et qui s'écoulent.. Sur des sourires, des caresses, des défaites, des réussites, des peurs, des doutes, des combats. Années qui s'envolent vers des lendemains de fêtes, pour célébrer nos vies. Les pensées changent, les envies se meurent, laisser place à d'autres qui mourront, dans un accomplissent larmoyant, bon, ou mauvais. Les rouages du temps, qui marque, l'esprit, le corps, la voix, le regard sur les choses. Je déteste ce que j'aimais, j'aime ce que je détestais... Le temps... ami des jours et des nuits. Tu glisses, me rends plus sage parfois, plus dure aussi. J'avance avec toi comme fidèle compagnon... Tu me suis... souvent je te fuis.. Tu me rattrapes sur mes idées de vie... pressée.. Dois-je l'être?... On à le temps, de penser au temps que je donnerai, que l'on se donnera, que l'on me donnera. Tic tac tic tac, tu continues ton chemin, laissant trace de ton passage, sur mes reins, dans mes mains, que je tends aux envies folles. Armée de mon sac à souvenirs, le sablier coule un peu plus vite. J'avance, face au temps.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Etre ce funambule sur le fil du temps et savoir que pour ne point tomber, il ne faut point trop regarder derrière mais avoir le regard qui porte loin.... savoir qu'il te faut avancer droit et fier et non le dos courbé.... Juste faut-il se rappeler que l'on a bien attaché la corde derrière et espérer que le noeud tiendra devant car on progresse toujours sans filet!

F a dit…

Je prends mon souffle et décide de m'avancer. Dans le mouvement, ma gueule est rafraichie, fais chier. Dans une main, je cale mon arme dans l'autre, rien, on ne sait jamais au cas ou... toi, au loin dans un nuage de poussière, tu ne bronches pas, bercée dans un sourire en coin. Comme d'hab, dans ce genre de situation, un faux air de Morricone arrive à se faire entendre. Nos regards ont du mal à se lâcher. J'arrive à me demander comment te prendre, de court, de haut ; ici sur cette page; dans un coin de rue; un fond de ciné ou tout simplement dans une vieille grange lorraine. Ma main armée tremble. Quelle idée t'es-tu faite de cette arme ? Je continue d'avancer pour me retrouver, enfin, face à toi. Chut! Tu ne bronches toujours pas, même pas un peu. Très impressionnant ! Dis-moi Plumee, tu as peur des fantômes ? ...

Plume de chat d'aiguille a dit…

F > Je suis moi même un fantôme.

F a dit…

Dommage que les fantômes ne peuvent se toucher... à peine des effleurements souvent vite balayés par le moindre courant d'air. Miss Plume, toi qui virevolte si facilement, recentre-toi sur ton drap, astique tes chaines et offre-moi ton plus joli houhhhhouuuu :) Paris , y es-tu ?
F for Z