samedi 24 mai 2008

Je x 32

Assise je pense, je pense à tout, je pense à rien, tellement de plein, et tellement de vide. une valse, d'idées et d'abîmes. Attirée, attisée, consumée, par les mots de mes couleurs, par les maux de mes humeurs... Je me vautre impunément sur le passé de mon futur, je suis présente, dans le grand n'importe quoi de ma vie. Autour de moi que des angles, que je me moque bien d'arrondir. j'attends, je compte et je me conte ces jours qui s'égrainent, un à un. Je sais trop, que je ne sais rien . Pourtant je voudrais, même si des fois je ne veux pas. Je sais, je suis. Demain ce sera comment? Tout résonne et je me cache. Je m'enfonce parfois, et je me demande, demain c'est loin? Je me suis arrêtée un jour, je crois même que je n'ai jamais avancée. Pourtant je voudrais même si dès fois je ne veux pas. Je crois que c'est comme ça, qu'il y a des regards qui restent. Je ne sais rien, même si je sais trop de vide. Je parle ni d'amour, ni d'éclosion charnelle, mais bien de sens, des cinq. Je stagne. Je m'enlise. Je crie dans mes silences par trop de bruits. C'est comme ça, des fois j'y crois, souvent je stoppe au plus loin du loin à l'infini de mes envies, que je regarde tournoyer à l'intérieur de mon monde. En parallèle, je suis là, en parallèle, mes perspectives me contiennent. L'ironie utopique.

Aucun commentaire: