samedi 16 février 2008

Y a quelqu'un?

Pas de sens, pas de direction, j'avance dans le noir et ça me donne la gerbe. Un truc qui vient de loin, du plus profond de mes tripes. C'est dégouttant. Ca te prend là, te colle à la peau et ne te quitte pas.
Je suis libre, libre d'aller ou je veux, quand je le veux. Drôle de liberté, je ne sais même pas ou aller, par quoi commencer. C'est le néant tellement y à de possibilités, de choix.
Tout raser, tout déchirer et recommencer sur un autre brouillon. Je ne sais plus comment on fait. Je vais aller au fond, bien au fond le plus loin du loin. Se laisser sombrer, tomber sans rien essayer, sans rien attraper, sans rien attendre. Jusqu'où peut on aller? Ou est la sortie , la fin? Est-ce une fin ou un commencement? Le début du néant. Du grand rien, ou il y a tout, tout ce que l'on veut y mettre.
Je veux rien y mettre, plus rien, à part ce vide, le laisser m'envahir et me porter, me faire danser au gré des larmes, au gré des mots. Je pensais pas, que... Que, non rien, plus rien n'a d'importance ici, on à plus d'imagination. Je me fais bouffer par mon esprit, il m'a avaler, il me digère lentement. Acide, acide, acide.
Je suis perdue, je suis en suspend, en particule, si minuscule, même pas en majuscule, tu m'apostrophes. Tu me colles là haut et je ne bouge plus, pourtant je pourrais, de consonnes en voyelles ouvrir mes ailes. Rien à faire, je m'écrase, je veux tomber et voir en bas. Y a quoi là bas? Des souvenirs? Des mots que l'on ne s'est pas dit? Des envies qu'on a oublié avec le temps? Trop pressés, on à pas vu. Pas vu que tout filait entre mes doigts filandreux, avide de vide. Tu n'as pas vu, mon reflet dans le miroir, j'étais là, en ombre couleur trottoir. C'est drôle, j'ai peur, je crois que j'ai le vertige.
Elle commence ou la folie?

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