jeudi 13 mars 2008

On me manque.

Parfois, on me manque. Je ne sais pas qui tu es, ni ou tu es, ni ce que tu fais, ni à quoi tu penses, ni même si tu aimes le rouge, le vert, les mots pour ne rien dire, les silences qui s'enchaînent en boucle, si tu fumes après l'amour, si tu aimes le silence des villes le matin trés tôt. Si tu déteste autant que tu aimes. Je ne sais pas si tu as peur le soir quand tes yeux se ferment. Je ne sais pas ce qu'à été ton enfance, ni même si tu as des enfants, je ne sais pas si tu as un mot préféré, si tu aimes le chocolat, et si tu veilles tard, si tu traînes pour t'endormir, ou si au contraire tu t'abandonnes à la nuit. Je ne sais pas si tu aimes le son de la pluie qui vient mourir sur les trottoirs, si tu aimes les couleurs autant que les sons. Je ne sais pas si tu aimes la solitude, que l'on t'effleure la peau d'un souffle. Je ne sais pas si tu préfères la mer ou la montagne, ni même si tu aimes le vin que l'on dégusterait assis à même le sol l'esprit enivré par la musique. Je ne sais pas si tu es doux autant que tu es animal, je ne sais pas ce qui te fait mal. Ni même ce qui se cache derrière ton regard. Je ne sais pas si tu m'attends autant que je t'attends, mais, on me manque.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bravo,
c'est touchant.
Le destinataire de ce texte qui doit s'ignorer, peut-être, ou n'être personne en particulier, moins sûr.. à de la chance ou en aurait s'il lisait ces mots.
En tout cas, si j'étais dans un autre monde et qu'on m'écrirait ça, je reviendrais.

Bonne continaution.