vendredi 14 mars 2008

Rêverie

C'est opaque, c'est trouble comme mes pensées pansées par l'alcool pour oublier qu'oublier ça mène à rien. Je ne rêve plus. Je me cloisonne, je m'emprisonne dans mes envies fantasques sur fond d'utopie. C'est amer, et ça reste, dans le fond de la gorge, je déteste, je haie, j'ai envie de frapper ou de sombrer, ne plus penser, ne plus panser. Plus rien n'a de sens, les cercles ont des angles. Des angles droits qui tournent pas rond. Tous ce mélange, les couleurs et les notes, j'entends du bleu, du vert et du rouge, et je peins en Sol, peut être même en Ré... je cours pas, je marche pas, statique, au vent je m'efface.
Je trace, du bout de mon doigt, ce que je fus, un point. Perdue dans un lendemain d'un jour sans fin. J'espère.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

j'aim beaucoup cet excès de sensibilité . . , tourmentée . . . .

Faut recadrer les couleurs et les notes . .

Plume de chat d'aiguille a dit…

Anonyme > "Recadrer..." Pourquoi toujours être dans un cadre? :)

titiparis a dit…

Moi j'aime bien ne pas tout comprendre quand je lis tes rêveries.
Ça colore les miennes dans les aigus.

Plume de chat d'aiguille a dit…

Titi > Doux les aigus, sinon après ça pique. Merci.